
On aime certes le vêtement pour son rôle utilitaire, mais surtout pour son pouvoir à mettre notre silhouette en valeur. Cependant, quel que soit son design et sous ses apparences charmeuses, il suscite bien des questions. Comment faire ses choix textiles en toute conscience ? Peut-être tout simplement, en tentant de décoder ce que cachent réellement les termes de mode biologique et mode écologique…
Même si les 2 expressions gravitent autour d’une même thématique, la mode responsable, elles ont chacune leurs particularités. Un vêtement écologique n’est pas obligatoirement biologique, tout comme un vêtement biologique n’est pas pour autant écologique. Aïe, ça se complique ? On vous a perdu ? Explications !
La mode biologique
Elle se concentre spécifiquement autour des matières végétales qui entrent dans la composition d’un vêtement ; la fabrication implique l’utilisation exclusive de fibres naturelles, toutes issues de l’agriculture biologique. Ce type de culture exclue l’emploi de semences OGM, d’hormones de croissance, de produits chimiques ou de pesticides. La croissance des fibres se fait à un rythme lent, avec un impact sur la pollution environnementale proche de 0. Leur utilisation dans l’industrie textile ne représente aucun danger, ni pour l’environnement, ni pour la santé. Non allergènes même au contact direct de l’épiderme, leurs propriétés filtrantes et respirantes en font des matières très agréables à porter. Le chanvre, le lin ou encore le bambou, sont des matériaux dits « propres », particulièrement utilisés dans le commerce équitable, plébiscités par les marques vertes et qui rencontrent un vif succès auprès des consommateurs éco-responsables.
La mode écologique
Durant toutes les étapes du cycle de vie du produit, de la conception jusqu’à sa fin de vie, la mode écologique traque toute solution capable de diminuer la pollution environnementale et limiter l’impact de l’industrie textile sur la planète : et y’a du boulot !
Au stade de la fabrication, on privilégie une consommation raisonnée des matières premières, énergies ou ressources naturelles. L’étape de l’emballage exclue les blisters plastiques au profit de ceux en matière déjà recyclée ou recyclable. Avant même la naissance de l’article, on anticipe sa mort. Sa mise en vente sur le marché est soumise à son hypothétique revalorisation lorsque le vêtement arrivera en fin de vie (tri, recyclage, upcycling).
Afin d’aider le consommateur à faire ses choix en toute conscience, de nombreux labels fleurissent. Ils signalent, définissent, garantissent des produits durables, mais encore faut-il savoir les décrypter (+ d’infos ici). Qu’importe qu’il s’agisse de mode biologique ou de mode écologique, elles apportent toutes deux leur contribution positive à la société et ouvrent la voie à des actions plus responsables de l’industrie de la mode. Et c’est bien là l’essentiel.

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