Regarder les étiquettes avant d’acheter un vêtement ou du linge de maison est devenu un réflexe pour bon nombre de consommateurs. Si seule la mention de la composition est obligatoire en France, un étiquetage clair et détaillé est cependant devenu la norme dans de nombreux pays et contribue à donner confiance aux clients. Quelles sont les informations attendues quand on crée sa marque de mode et comment les mettre en avant ?
Composition, origine et entretien : les incontournables !
Composition, origine et entretien : ces trois éléments figurent sur la quasi-totalité des vêtements ou accessoires textiles vendus dans le monde. Le plus important étant la composition dans la mesure il s’agit d’une obligation légale sur le marché européen d’en informer le consommateur. Cette dernière doit être fixée de manière durable sur les produits. C’est pourquoi elle est souvent imprimée sur une petite languette de tissu et cousue à l’intérieur du vêtement. La plupart des marques ajoutent à cet endroit le pays d’origine et les conseils d’entretien.
La composition doit être rédigée dans la ou les langues de commercialisation du produit et a pour but de préciser les différentes fibres qui servent à sa confection.Elles sont listées par ordre décroissant, selon leur part dans la composition totale du vêtement. Si le modèle contient plusieurs parties élaborées dans des matières différentes (doublure, capuche…), il convient de préciser la composition de chacun des éléments séparément.
Dans le cas d’un article façonné à partir d’un seul type de fibre, il est possible d’utiliser la dénomination « 100 % ». On trouve régulièrement des t-shirts ou pantalons 100 % coton ou 100 % lin. Dans le cas de la laine, on lit parfois « pure laine » ou « tout laine ». Ces termes sont encadrés et réservés aux articles 100 % laine eux aussi. Une marge de 2 % est généralement autorisée afin d’améliorer les propriétés techniques ou l’élasticité de la matière principale en y incorporant d’autres fibres telles que le Lycra par exemple.
La présence de matières animales autres que la laine telles que la fourrure ou le cuir doit également être signalée sur l’étiquette par la mention « Contient des parties non textiles d’origine animale ».
Le pays d’origine quant à lui est une indication facultative, mais qui revêt de plus en plus d’importance aux yeux des consommateurs. Si une marque source des manières locales ou favorise le Made in France par exemple, elle a tout intérêt à le mettre en avant. Et si la production se fait en Chine, au Bangladesh, les consommateurs sont en droit de le savoir. Cela ne va pas les empêcher d’acheter, mais la transparence est une preuve de respect envers les clients. Et ils sont nombreux aujourd’hui à vouloir ne serait-ce que prendre conscience de l’origine des produits qu’ils consomment.
Les conseils d’entretien sont également une information à ne pas négliger, car elle permet aux clients de faire le meilleur usage possible de leurs achats et d’en assurer la longévité. Ils peuvent être rédigés, on dit alors qu’ils sont exprimés « en clair » ou prendre la forme de pictogrammes normalisés : on parle alors de « code ». En France ce sont les signes du COFREET (Comité français pour l’Étiquetage et l’Entretien des Textiles) qui sont le plus largement répandus. Ce référentiel a été élargi à l’international par le GINETEX et utiliser ces symboles assure au créateur que les recommandations seront comprises dans la majorité des pays européens. Peut-importe le système choisi, les instructions à faire apparaitre concernent à minima le lavage, le séchage, le repassage ainsi que la possibilité ou non de recourir à des agents de blanchiment ou au lavage à sec.
les codes d’entretien
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Les autres informations importantes de l’étiquetage à ne pas oublier
D’autres indications utiles permettent de guider les consommateurs dans leurs achats et doivent, d’une manière ou d’une autre, faire partie de la réflexion concernant l’étiquetage des produits. Ainsi, le prix est une autre information légale que les clients doivent impérativement connaître au moment de l’achat d’un article textile. Il est généralement apposé sur une étiquette cartonnée amovible, mais il peut, dans le cas de la vente en ligne par exemple, ne figurer que sur le site web et pas sur le modèle qui sera livré au client.
La taille est un autre élément indispensable qu’il vaut mieux rendre facilement accessible, car c’est un point de repère essentiel pour n’importe quel acheteur potentiel.
De même, lorsqu’on lance une collection, il faut réfléchir à la manière dont on souhaite mettre en avant le nom de sa marque sur les produits. Après tout, ne reconnait-on pas facilement un jean Levi’s à la petite étiquette cousue sur sa poche arrière ?
Enfin, les labels dits de qualité tels que OEKO-TEX® ou encore les normes NF ou CE, notamment pour les peluches et accessoires textiles, sont autant d’informations qui vont aider les clients dans leurs choix et contribuer à ce qu’ils se forgent une vision positive de la marque.
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La création d’une collection de vêtements (avec ou sans imprimés)