Le maroquinier est avant tout un amoureux de la matière qu’il a choisi de travailler : le cuir. L’alchimie combinée de cette matière à son savoir faire, permet de retrouver sur le marché de nombreux accessoires avec des gammes et des positionnements très variables : accessoires (ceintures, sacs, gants, portefeuilles…) articles de voyage (sac, pochette) ou articles de bureau (sacoche, cartable…), le choix est illimité…
- Le cuir dans la peau
Toucher… Sentir… Observer… serpent par ci… crocodile par là… Du cuir… des peaux… le métier de maroquinier peut différer selon le cadre dans lequel il évolue (artisanat production industrielle, industrie du luxe) mais sa relation avec ces matières nobles est fusionnelle : il faut avant tout être passionné. Travail manuel de précision, ouvrier spécialisé et artisan reconnu, ses compétences détermineront son parcours professionnel dont l’évolution et la reconnaissance le conduiront peut être dans des maisons prestigieuses.
- Travailler dans une PME
Evoluer au sein d’une petite structure artisanale, permettra au maroquinier d’endosser tous les rôles : esquisse du modèle, choix des morceaux, coupe, assouplissement des peaux (phase affinage), assemblage des pièces par différentes techniques (cousues, plaquées, collées, soudées). Il va jouer de différents outils pour coudre, piquer, riveter et ajouter enfin les finitions (rivets, boucles pressions, fermoirs). Son quotidien est composé de tâches variées, la polyvalence est donc de mise.
- Un poste dans l’industrie
Pour des productions de grandes séries, l’industrie détient le monopole ; afin de traiter dans des délais très courts ces volumes importants, l’organisation du travail est très structurée : les tâches vont être uniques et répétitives pour le maroquinier qui sera formé sur un poste dédié (coupeur, prototypiste, piqueur, modéliste) cette option sera plus limitative dans la créativité et la polyvalence.
- Maroquinier de luxe
Vuitton, Chanel, Saint Laurent, Delsey… ces grandes enseignes du luxe, ambassadeurs du « chic à la française » aspirent à s’entourer des meilleurs artisans de l’hexagone pour présenter des produits de qualité aux finitions irréprochables : décrocher un poste chez l’un d’entre eux est une consécration pour un maroquinier !
Sens artistique, sens du toucher, quel que soit son environnement, le maroquinier maitrise sa matière. Son évolution professionnelle pourra le mener à un poste de chef d’équipe ou à s’installer en tant qu’artisan spécialisé dans un secteur spécifique (sellerie, ganterie, restauration d’articles anciens…)
Qu’il produise des pièces uniques, de la petite série dans son atelier ou qu’il travaille au sein d’un grand groupe, le maroquinier doit maitriser l’ensemble du processus de fabrication tout en s’adaptant aux tendances mode du marché en n’oubliant pas d’y rajouter sa touche personnelle ou à tester de nouveaux procédés : prêt pour confectionner un portefeuille en cuir de poisson ?
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Les formations à suivre :
- CAP maroquinerie
- CAP sellerie générale
- CAP sellier-harnacheur
- BEP métiers de la mode et industries connexes, option maroquinerie
- Bac pro métiers de la mode et industries connexes-productique (textiles, cuir, habillement)
- Bac pro artisanat et métiers d’art, option vêtements et accessoires de mode
- Bac technologique STI génie mécanique, option matériaux souples
- BM sellier maroquinier
- BM sellier garnisseur
- BTS industries des matériaux souples, option productique ou option modélisme industriel
- BMS fabrication
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