Seconde main, où acheter ses vêtements d’occasion ?

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Devenu un business très florissant, le marché de la seconde main s’étoffe sans relâche grâce à des professionnels toujours plus audacieux. L’offre se segmente, le consommateur, en fonction de ses envies, style ou budget n’a que l’embarras du choix. Compilation des meilleures solutions pour acheter ses vêtements d’occasion.

Aficionados de mode vintage ou mode contemporaine, amoureux des pièces d’upcycling revisitées par des créateurs confidentiels ou fan de pièces d’exception griffées par les plus prestigieuses maisons, il y en a pour tous les goûts sur le marché de la seconde main !

 

 

1/ Sites, Réseaux sociaux, Appli : une planet fashion ultra connectée

 

Instagram, groupes facebook, Market places, sites en ligne généralistes ou spécialisés, il n’a jamais été aussi facile de vendre ou d’acheter en ligne !

Avant, très peu d’alternatives à Ebay ou au Bon coin, pionniers du marché de l’occasion… mais ça, c’était avant ! Depuis, Vinted, mastodonte du secteur du vêtement de seconde main révolutionne les dressings. Crée en 2008 par un couple de lituaniens, il rassemble 23 millions de membres dans le monde, dont + de 10 millions en France. La solution propose une mode généraliste, accessible à tous grâce au développement d’une appli très simple d’utilisation : en moins d’1 minute, vos pièces sont en ligne !

Les autres adresses avec une offre diversifiée : Once AgainVestiaireCollective, Collectifs Vintage (classé par ville)

 

D’autres sites ont choisi de se tourner vers une mode plus sélective, plus pointue dans leur offre et leur positionnement.

Vide Dressing, est le rendez-vous virtuel des fashionistas avides de pièces haut gamme quand Collector Square se revendique comme le spécialiste du luxe. S’ajoutent Vintage couture et Vintage Paris pour le luxe.

La plateforme 97th Vintage se spécialise quant à elle dans le sportswear.

Mais une tendance tire particulièrement son épingle du jeu ; le vintage omniprésent en friperie classique ne résiste pas aux sirènes du web. Porte étendard de l’anti fast fashion, il contribue à lutter contre la frénésie consumériste de ces dernières années. Ethique, esthétique, unique, autant de valeurs qui font le succès de la mode rétro et de ses pièces atypiques.

Les bonnes adresses : shop.look-vintage, imparfaiteparis, lapin-boutique, tilt-vintage

 

Et les initiatives éthiques ?

Le site ethic2hand est le premier outlet du genre. La startup lyonnaise propose des fins de collection neuves ou de seconde main éthiques, dont les articles sont exclusivement produits par des marques respectueuses de l’homme et de l’environnement.

L’appli swap-chic s’appuie sur un système de géolocalisation, qui facilite la mise en relation des vendeurs et acheteurs dans un périmètre proche. L’objectif ? Réduire considérablement l’empreinte carbone liée habituellement aux livraisons.

 

 

2/ Les friperies classiques ou associatives

 

Souffrant d’une image jusqu’alors un peu désuète, l’image des friperies s’est offerte un relooking ! Exit les pièces entassées dans des recoins sombres où planait une odeur enivrante de naphtaline ! En ligne (ok, pas d’odeur mais le propre transperce l’écran) ou en point physique, elles exhibent désormais un décor attrayant, des articles cleans, soigneusement triés, rangés par univers et/ou par tailles. Un gros effort de présentation et de qualité de produits plus tard, le succès est au rendez-vous.

Les friperies associatives ou ressourceries : Acteur historique du marché parallèle du vêtement, symbole de l’économie circulaire, les friperies associatives (Emmaüs, Le relai) perpétuent leur combat et rencontrent un nouveau public d’acheteurs en quête du combo gagnant : pépites vestimentaires/consommation éthique. Plus qu’un lieu de collecte, ils s’inscrivent dans une tendance sociale et font du réemploi un levier d’insertion. Si vous souhaitez les retrouver sur le net, et découvrir le Label Emmaüs en ligne c’est par ici .

 

 

 

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3/Brocantes et vide greniers

 

Le décor y est certes hétéroclite, les tas de fripes côtoient la boussole de pépé, la bouilloire électrique presque neuve ou la batmobile de l’ado en devenir, qu’importe, en général, le temps passé à fouiller, est souvent récompensé. Certes, l’activité est plutôt réservée aux beaux jours, certes, il faut avoir une âme de chineur (et de négociateur) mais les tarifs y sont imbattables !

 

 

4/Troc party ou vide-dressing

 

Le concept du vide-dressing entre copine se professionnalise. Les boutiques fleurissent dans les centres villes, mais Violette sauvage demeure LA référence en la matière. Depuis 2010, l’enseigne sillonne la France à la recherche d’espaces pouvant accueillir des vide-dressings géants (de 200 à 500 stands). Chacun des évènements suscite un vif intérêt de la part des modeuses, qu’elles soient vendeuses ou acheteuses. Certains professionnels profitent également de ces évènements XXL pour faire découvrir à un public sensible à la démarche, leurs créations équitables et durables.

 

 

5/Marchés créateurs, concept store ou ventes éphémères

 

Envie de dénicher avant tout le monde la nouvelle Marine Serre ? Les marchés créateurs ou concept store regorgent d’artisans dont le savoir-faire, associé à l’upcycling livrent des pièces d’exception. Evènements confidentiels à courir sans modération.

 

 

6/Emergence de corners dédiés dans la grande distribution

 

Les espaces marchands consacrés aux vêtements d’occasion se multiplient, les acteurs de la seconde main se réinventent ou s’invitent de manière opportune dans un marché en pleine croissance.

La dernière tendance montre que les grandes enseignes spécialistes de la mode grand public (Gémo, Kiabi) s’engouffrent dans le créneau très porteur du vêtement second hand. En partenariat avec le fripier Patatam qui assure une grande part de l’approvisionnement, les corners de l’occasion s’implantent sans complexe parmi le neuf. Le consommateur est également invité à rapporter en magasin d’anciens vêtements, en échange de quoi, il bénéficie de bons d’achat.

Plus surprenant encore, la grande distribution alimentaire, toujours à l’affût de belles opportunités, semble emboîter le pas. Toujours sous l’égide de la start-up montante, Auchan, Carrefour, et bientôt Leclerc espèrent pérenniser les rayons non-alimentaires en perte de vitesse par la valorisation textile.

 

 

Le vêtement d’occasion permet certes aux enseignes d’afficher leur identité responsable, mais il est surtout l’occasion d’impulser une nouvelle dynamique dans les points de vente physiques. Le retail de l’habillement, en perte de vitesse depuis quelques années, n’aurait-il pas trouvé dans le vêtement de seconde main un nouveau levier de croissance ?

 

 

 

A lire :

La seconde main, est-ce la solution pour acheter responsable ?

Mode responsable : où trouver des marques éthiques ?

Quelles solutions les marques utilisent-elles pour limiter le gaspillage textile ?

Slow fashion : une autre façon de consommer la mode !

 

Elsa Laurent

Elsa Laurent

Designer dans l’industrie textile en habillement et en ameublement, je suis co-fondatrice de Textileaddict.me depuis 2017. J'aime partager mes connaissances et bons plans du textile mode et maison. Mon objectif : permettre aux acteurs du secteur de se mettre facilement en relation pour développer leurs projets.

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