Le design textile est un métier, mais aussi un art et comme dans tous les métiers artistiques, il est donc important de créer, mais aussi de faire parler de soi. En un mot comme en cent, il est essentiel de se faire « connaitre » et surtout de se faire « reconnaitre » et dans ce domaine le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Alice Prina ; une jeune femme de nationalité brésilienne, mais désormais angoumoisine (habitante d’Angoulême) ; sait s’y prendre…

En effet, la designer textile freelance a obtenu ce satisfecit en étant le « coup de cœur » de Cendrine Dominguez, marraine de l’édition 2019 du concours Textile Addict  » Dresseur de Tables fait son cirque ! « , une marraine qui depuis 1996 est à la tête de Teva Déco sur Teva (la chaine du groupe M6), autant dire que la mode et la déco n’ont aucun secret pour elle et que son avis compte dans ce milieu !

Retour donc sur le parcours atypique d’Alice Prina, une dessinatrice textile de 37 ans qui n’en est pas à son coup d’essai…

Qu’est-ce qu’un designer textile freelance ?

Une designer textile au parcours atypique

Cette jeune brésilienne désormais déracinée a fait ses études au Brésil avant de se lancer dans le monde professionnel :  » Et c’est aussi au Brésil que j’ai créé mon premier atelier, l’Estúdio Ensolarado, qui signifie  » studio ensoleillé « . Ainsi, depuis près de 10 ans, je crée des imprimés exclusifs pour des marques de mode et d’importants fabricants de tissus brésiliens. Mais, depuis un peu plus de 2 ans, ma famille a déménagé en France pour que mon mari puisse continuer ses études alors, comme toutes les femmes courageuses que nous sommes, je ne pouvais pas arrêter de créer et de dessiner… « .

Une arrivée en France qui est pour Alice l’occasion de se renouveler et de s’offrir un renouveau :  » Dès mon arrivée en France, j’ai fait des recherches sur les besoins du marché français et je tiens mon catalogue d’imprimés exclusifs à jour, mais je sais que je dois recommencer ma carrière. Je suis aussi soucieuse de le faire dans les règles de l’art et j’ai l’intention cette année de présenter mes travaux dans le cadre d’événements liés au design textile… « .

Une jeune femme qui n’a pas peur des challenges et de réinventer perpétuellement sa vie. Pour preuve, la façon dont elle a embrassé sa carrière dans le design textile :  » J’étais graphiste et un client d’une marque de mode pour enfants a vu mes illustrations sur internet et m’a demandé si je dessinais des motifs imprimés. J’ai essayé, ça a marché et après ce premier projet je me suis complètement passionnée pour la création textile ! « . Un parcours atypique qui n’aurait pas pu avoir eu lieu sans une passion réelle et ancrée en elle pour ce métier de designer textile :  » J’adore quand, à la fin d’une bonne journée de travail, je peux me dire qu’aujourd’hui il y a dans le monde quelque chose qui n’existait pas quand je me suis réveillée et cette petite contribution c’est à moi que je le dois ! « .

Des inspirations colorées par la vie

Déracinée, c’est donc désormais en France qu’Alice Prina doit trouver l’inspiration :  » Quand je dors, je rêve des images que j’ai vues tout au long de la journée et je trouve de solutions pour mes nouveaux projets « . Ensuite, son travail diurne, Alice aime le faire  » seule et au calme, pas simple puisque j’ai 3 petits garçons… il me faut beaucoup d’organisation ! « . (Sourire)

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Et quant à ses inspirations, elles sont multiples :  » J’arrive à trouver de l’inspiration partout, dans un jardin, en regardant le ciel ou en surveillant mes enfants en train de jouer. Je dirai aussi que les détails m’intéressent beaucoup. C’est pourquoi je crée souvent des imprimés avec de très nombreux éléments différents comme c’est le cas avec mon motif pour le concours… « .

Concours Textile Addict : Alice Prina et son motif “Acrobates”

Un motif qui a charmé Cendrine Dominguez

Justement, revenons à ce concours Textile Addict qui a permis à Alice Prina d’obtenir le « coup de cœur » de la journaliste et productrice de télévision Cendrine Dominguez. Une inscription au concours qui est tout un symbole pour notre brésilienne :

Elle nous dévoile à présent la genèse de son motif :

Retrouvez tous les motifs gagnants du concours 2019

Sans aucun doute, les opportunités de travail devraient se multiplier pour Alice Prina, tant son talent est évident. D’ailleurs, lorsqu’on lui demande où elle se voit dans 5 ans, sa réponse fuse :  » Dans 5 ans, je voudrais que mon travail soit reconnu. Je sais que c’est un gros défi car je recommence tout à zéro, ici en France, mais j’y crois. Au Brésil, on dit toujours que les brésilien(ne)s n’abandonnent jamais ! « .

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