Libres comme l’art ! Telle est la nouvelle thématique présentée par l’artiste plasticien Pierre Daquin pour la XIe Triennale internationale des mini-textiles. Débutée le 10 juin 2017, elle s’étendra jusqu’au 7 janvier 2018 au sein du Musée Jean-Lurçat et de la Tapisserie contemporaine d’Angers. Rassemblant de multiples artistes venus de tous horizons, ce concours est un défi artistique mettant en exergue pensée, créativité et contemporanéité.
- Le concours
Pour les candidats, la force de ce concours réside dans l’exploration, la création et l’inventivité. À travers leur production textile, la vue et le toucher sont omniprésents. Les artistes peuvent exprimer leur vision moderne à propos d’une thématique donnée.
Pour cette nouvelle édition placée sous le signe de la culture, le thème Libres comme l’art ! se veut une synthèse du monde qui nous entoure : individus, objets, sens. Alors, quoi de mieux que la matière textile afin de retranscrire son point de vue. Sous l’égide de Pierre Daquin et d’un jury franco-québecois, belge et espagnol, des conditions spécifiques ont été mis en place. Aussi, tout ouvrage présenté se devait d’être constitué de fil ou à partir de l’idée de fil. De plus, que ce soit en surface ou en volume, le format des réalisations ne devait pas dépasser 12 x 12 x 12 cm.
- Les oeuvres
C’est ainsi que sur les 470 œuvres en 3 dimensions proposées, 69 furent sélectionnées.
Notamment, Encore en vie de l’espagnole Maria Muñoz Torregrosa exprimant parfaitement l’adage « la vie ne tient qu’à un fil » puisqu’un personnage en vélo maintenu sur un fil de soie semble avoir passé un obstacle de taille, celui de la mort représenté par une paire de ciseaux.
Tout en poésie, la danoise Agnete Simoni Mortensen souhaite Attraper les nuages façonnés en fil de lin.
Quant à l’italienne Lucia Flego, sa bouche en fil de coton, laine, perle et PVC nous invite à une Communication libre. Les échanges et le partage nous permettent alors de tisser des liens.
Tandis que la hongroise Laszlo Romanyi nous incite à sortir de notre cocon feutré afin de trouver la Lumière.
Chaque artiste, à sa manière, renvoie à une réflexion sur nous, notre rapport à autrui et notre besoin incessant d’obtenir un bout de liberté. Qu’elle prenne constamment des formes insaisissables comme la parole, la communication, la vie, la mort ou bien encore l’imaginaire, la liberté est et sera toujours une source intarissable de créativité.
Encore en vie ©Maria Muñoz Torregrosa // Attraper les nuages©Agnete Simoni Mortensen // Communication libre©Lucia Flego // Lumière©Laszlo Romanyi